Malgré une soirée bien arrosée je n’ai vraiment pas la gueule de bois ! Je me sens même très bien ! La pluie n’a pas pu éteindre cette boule d’émotion et de bonheur parfois surprenante.
La magie s’est exercée. C’était beau et merveilleusement, magnifiquement organisé !
Fier d’être un enfant de la France parmi 68 millions d’autres compatriotes, de détenir un passeport français, de montrer qui nous sommes, sans arrogance mais avec style, élégance, imagination et du sens sans forcément adhérer à tout ou tout aimer ‘à la folie’, mais c’est justement ‘liberté, égalité, fraternité’ à l’œuvre. Chacun peut se retrouver dans le ‘show’ (même les grincheux) quels que soient croyances, bords politiques, vision du monde, goûts, affinités, a priori.
La France a été plus loin que ‘Liberté’, ‘Égalité’, ‘Fraternité’ en ajoutant inclusivité, créativité, inventivité, humanité, transgressivité, mixité, ouverture, garant de la mémoire, conteur de l’histoire d’hier et d’aujourd’hui, écrivain(e), acteur du présent et beaucoup d’inspirations et tendances qui coexistent dans la société contemporaine, tolérance, surprises parfois osées et même inconvenantes ou provocatrices, peut-être, mais si beau, artistique, varié et technique, pour illustrer ce que ce pays sait faire et la pièce qu’il peut apporter au puzzle Européen qui sont nos frères, cousins, voisins (et qui ont eux aussi tant de savoir-faire et idées) et au grand kaléidoscope du monde en équilibre fragile.
Notre histoire, ses profondes valeurs d’universalité sont, probablement, en ce 26 juillet 2024, une forme d’absolutivité qui s’applique à toute la planète et ses ‘bipèdes intelligents’.
Quels que soient nos origines, cultures, différences, la ‘FLAMME’ est universelle mais aussi un brin de vie vif et fragile. Les bateaux sur la Seine ont étincelé d’enthousiasme, joie et sourires.
Le scenario écrit par le pays inventeur du cinéma tend à nous faire penser que l’histoire et les valeurs fondamentales ne s’opposent en rien au progressisme et au rupturisme. Le fil rouge de cette soirée a été marqué par la dynamique et le mouvement et le sens dans toutes ces dimensions, des parcours et chemins remarquables, allant d’avant à maintenant, qui ouvrent des possibles pour justement repousser, ou au moins tester les limites… et le meilleur moyen d’avancer, se tromper et tirer les leçons, faire progresser la liberté, les droits des hommes et des femmes en restant exemplaire pendant ces JO où on attend des batailles sans guerre, dignes, respectueuses, engagées, justes, fairplay dans la joie et la performance.
J’ai été touché par le relais entre Charles Costes, 100 ans, plus vieux champion olympique Français en vie, et Marie-José Pérec / Teddy Riner.
Merci aux Sponsors, Organisateurs, Créateurs, Chanteurs, Célébrités, Musiciens, Militaires, Artistes, Force de l’Ordre, Danseurs et tous les contributeurs… et l’Etat, donc un peu tout le monde et nos dîmes et tributs. ‘Quand on aime on ne compte pas’ !