Transitionner – un choix

Des questions plus nombreuses que les réponses !
Pour y remédier : Prenez le temps, balade obligatoire et « transitionnez ! »

L’actualité quotidienne nous oblige sans cesse à nous interroger sur le futur.

Nous avons pourtant des réponses. Nous sommes entrés dans un cycle où l’effet domino est à l’œuvre, comme d’habitude, mais avec une résonnance forte, globale, mondiale, collective et individuelle. Rien de nouveau pour notre mère « Terre » où tout est interdépendant et intrinsèquement lié.

L’enchaînement des événements des 2 dernières années (Covid, guerres, pénuries, inflation, approvisionnement, énergies, nouvelle donne géopolitique, …) ne fait qu’accélérer et activer les éléments d’une décomposition des modèles sur lesquels l’économie et le progrès mondial se sont appuyés depuis la révolution industrielle : les énergies fossiles et la globalisation caractérisée par des libres mouvements de capitaux, de biens et de services et des personnes.

Les conséquences sont claires :

De formidables progrès sur la sortie de la pauvreté, l’éducation, la santé, le développement, le confort, la technologie, etc… et un épuisement logique des ressources naturelles liées à une croissance sans fin nourrie par une faim de consommation sans limite (hormis l’épaisseur du porte-monnaie de chacun) produisant une bombe à retardement : des émissions de gaz à effet de serre que la nature ne peut plus « digérer » et qui entraîne le dérèglement et réchauffement climatique.

La bonne nouvelle est que nous avons la réponse. Elle est d’abord et avant tout notre propre décision individuelle d’agir…et décider de « transitionner ». Imaginer que la solution va venir du ciel, d’une politique, d’un accord soudain entre 200 pays est illusoire (on espère toujours… il le faut). C’est un challenge car notre confort et nos bonnes habitudes, après des décennies de croissance économique,
et aussi de catastrophes, alimentées d’énergies fossiles, nous a totalement « déconnecté » (et oui!!) de l’essentiel : la vie.

La force des réseaux sociaux nous fait croire à une existence « augmentée“ ”digitalo-médiaticoartificielle ». Sympa d’ailleurs… mais notre existence dépend des réseaux “vitaux” et non “sociaux” qui n’ont de “sociaux” que le nom, à constater les conséquences liées à la virtualité comparée à la réalité de vie et de la nature qui pourtant se meurt. La vie est illustrée par la magie de la nature et des millions
d’années qui sont l’heureuse (certains diront magique/divine/miraculeuse…“thanks god”…moi je n’en sais rien) rencontre de conditions pour illuminer notre terre…notre seule ‘maison’ et, jusqu’à preuve du contraire, ni Elon Musk ni Jeff Bezos ont trouvé une alternative. Nous confondons l’essence de la vie et l’essence pour faire le plein et aller en Week-End ou le réservoir de la camionnette qui vient nous
livrer le jouet en plastique, qui après 6000 km survolant notre monde “global”, arrive sur le seuil de notre porte. Tout comme notre crème de beauté farcie de chimie ou notre vêtement “poly-quelque chose” (et donc à base de pétrole). Bref, ce qui peut initier un vrai changement n’est pas uniquement la science et la technologie (pourtant absolument nécessaire), des taxes CO2, des panneaux solaires,
des voitures électriques, des incantations politiques (quand les élus n’oublient pas de parler du réchauffement climatique), des rapports d’activités sur papier recyclé, des capsules Nespresso ‘durable’, de savoir si la Cop26 a été un demi succès ou un demi échec et tant d’autres choses qui sont plus moins utiles ou futiles mais tout commence par nos propres choix et bonnes actions au quotidien honorant et distinguant ainsi les “humains altruistes” en tout genre.

C’est ce que nous faisons, consommons, mangeons, partageons, dans quoi et pour quoi nous travaillons, comment nous votons (j’ai quand même un doute !) et comment nous menons concrètement notre propre transition qui compte.

Commencez par pratiquer du sport plutôt que de faire du shopping ! Tant de chemin si beau et inspirant à emprunter loin des parkings et des galeries marchandes. Privilégiez les sentiers côtiers et oubliez les autoroutes et la consommation où le marketing répond, selon la plupart des définitions, à nos “besoins”…mais n’a fait de nous que des objets de consommation dépendants de besoins bien souvent créés de « toute pièce » ($ ou € !). Le chemin côtier est un effort mais avec des vues imprenables. La récompense en vaut la peine : une bombe de bonheur assuré…

Let’s do it…Pour commencer votre transition, enfourchez votre vélo pour faire une balade, votre santé et appréciez le moment offert par notre nature…Elle se mérite et ne peut s’acheter. Comme le temps. Appréciez et protégez Mère Nature car elle peut se fâcher, tout brûler ou inonder et faire tout trembler.

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